Sucre Brésil, Thaïlande et Australie inquiets de l'augmentation du quota UE
Le Brésil, la Thaïlande et l'Australie se sont dits préoccupés lundi par la proposition de Bruxelles d'augmenter les exportations européennes de sucre de 500.000 tonnes, qui va, selon eux, à l'encontre des régles de l'Organisation mondiale du commerce (Omc).
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Cette décision « envoie un faux message » aux fermiers européens, « stimule la surproduction et viole les règles de l'Omc », a expliqué l'ambassadeur du Brésil auprès de l'Omc. (© Terre-net Média) |
« Stimule la surproduction et viole les règles de l'Omc »
L'UE a justifié cette décision en raison d'une « situation exceptionnelle » de pénurie et de cours élevés sur le marché mondial, promettant qu'il s'agissait d'une mesure « temporaire ». Elle a par ailleurs assuré qu'elle n'enfreindrait pas les règles de l'Omc. Ce que contestent le Brésil, la Thaïlande et l'Australie qui estiment que ces 500.000 tonnes supplémentaires sont subventionnées contre les règles de l'Omc.
Cette décision « envoie un faux message » aux fermiers européens, « stimule la surproduction et viole les règles de l'Omc », a expliqué l'ambassadeur du Brésil auprès de l'Omc, Roberto Azevedo, lors d'une conférence de presse à Genève. En conséquence, « aucune action (contre l'UE) n'est exclue à l'heure actuelle », ont prévenu les trois pays, restant vagues sur la nature de ces actions. Celles-ci pourront être des « mesures bilatérales, multilatérales » ou dans le cadre de l'Omc, a juste précisé M. Azevedo.
Le Brésil, la Thaïlande et l'Australie ont déjà obtenu gain de cause en mai 2005 après une plainte à l'Omc contre l'UE obligeant Bruxelles à éliminer ses subventions aux exportations de sucre qui dépassent son quota.
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